Historique de Bossut

Le nom de ce village existe avec cette orthographe dès 1092 et également à d’autres périodes à travers les siècles. En 1152, Bossut se transforme en « Boussu » puis en « Boussut » en 1172. Le nom s’écrira aussi « Bossu », « Bossuz ». Le village de Bossut pouvait s’écrire en flamand (Bossuit ou Bossuyt) du fait de la proximité avec l’abbaye de Leuven. En latin le nom s’écrit « Bossutum » en 1441. On pouvait rattacher ce mot à « Buxetum » qui signifie un lieu où grandit le buis. Or le buis ne pousse pas dans la région à cette époque. Bossut viendrait donc du flamand « bossuyt » « En dehors du bois ».

Bossut fait partie de l’entité de Grez-Doiceau depuis la fusion des communes. Avant cette fusion Bossut était rattaché avec Gottechain par un décret impérial du 15 février 1811, pour devenir « Bossut-Gottechain ». Bossut dépendait de l’office ou mairie de Grez, alors que Gottechain était rattaché à la mairie d’Incourt. Par la suite, les deux villages furent annexés au canton de Wavre le 5 juillet 1822. Bossut et Grez sont rattaché au canton de Tirlemont en décembre 1822. Mais un troisième arrêté, réunit ces deux villages au canton de Wavre le 13 avril 1823. Ils reconnaissaient les Ducs de Brabant comme seigneurs hauts-justiciers.

Avant 1850, il n’existait aucun moulin à blé à Bossut, les fermiers devaient moudre leurs grains au moulin de Loucsart situé sur la Dyle dans Grez, par la suite ils devaient aller au moulin de Basse-Wavre. Un peu plus tard, il y avait 2 usines à Bossut, une brasserie à la ferme de Beausart et le moulin du Pont des Brebis, que M. De Vroede avait construit le 14 janvier 1854. Celui-ci permettait de moudre la farine et du sable dont ce dernier qui servait à la fabrication du bleu d’azur pour les blanchisseuses.

En 1444, un vol fut commis dans la maison d’Alverfonse de Bossut, sire de Ligny, et le feu fut mis. Arnoul Wilmart, de Bossut, fut arrêté, condamné et roué de coups dans le village de Néthen.

Ydoulle de Gottechain fut exécutée comme sorcière en 1540, ses biens confisqués au profit du souverain.

En 1605, la plupart des habitants de Bossut furent décimés par la peste, celle-ci ne cessa qu’à l’intercession de Notre-Dame de Wavre.